Café citoyen du 7 Février 2019 : « Les nouveaux territoires »

Le 7 Février de 19H à 21H au café des arts de Poitiers se tiendra un nouveau « café citoyen » sous la thématique :

« Les nouveaux territoires »

On assiste à un redécoupage des territoires. Qu’est-ce qu’on a à gagner ? à perdre ? à imaginer comme développement ? Dans la Région Nouvelle-Aquitaine, le Grand-Poitiers, la ville-même de Poitiers, qu’est-ce qui change vraiment pour le citoyen, la citoyenne ? Quels sont les changements déjà ressentis ? Doit-on en avoir peur ? s’en réjouir ?

Ce sont autant de questions qui pourront être débattues lors de cette soirée

Celle-ci sera introduite par Olivier Bouba-Olga, Professeur des Universités- UFR de Sciences économiques -co-auteur de La Mythologie CAME : comment s’en désintoxiquer ?

Nous vous attendons nombreux !


 

 

 

Café citoyen du 17 Janvier « Qu’est-ce qu’être pauvre aujourd’hui en France ? » »

Pour faire suite au café citoyen du 17 Janvier 2019

Pour aller plus loin : texte de Serge Bernard sur : « Qu’est-ce qu’être pauvre en aujourd’hui en France ? » CAFE CITOYEN PAUVRETE

Qu’est-ce qu’être pauvre en France aujourd’hui  en France ?

“L’argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières.” (Woody Allen). Quelques citations au ton plus grave ont davantage de pertinence pour se représenter l’éventail des opinions sur la pauvreté :

  • “La paresse chemine si lentement que la pauvreté la rattrape.” (Benjamin Franklin  – Homme politique américain du 18ème siècle)
  • “Le vice est caché par la richesse et la vertu par la pauvreté. ”  (Théognis de Mégare- Poète grec du 6ème siècle av J.-C.)
  • “La pauvreté n’ôte de noblesse à personne, la richesse oui.” (Boccace – Écrivain florentin du 14ème siècle )
  • “Il est plus facile de louer la pauvreté que de la supporter.” (Mère Teresa – Religieuse du 20ème siècle)
  • “Pauvreté engendre impuissance.” (Théognis de Mégare  – Poète grec du 6ème siècle av J.-C.)
  • “La charité est le moyen d’entretenir la pauvreté, de la fomenter, de la pérenniser.” (Vicente Blasco Ibanez – Écrivain, journaliste et homme politique espagnol des 19ème et 20ème siècle)

Chacun d’entre nous a son opinion précise ou confuse, où se mêle en proportion variable, la culpabilisation des personnes pauvres et la compassion à leur égard. C’est l’intérêt des Cafés citoyens de la confronter à quelques données objectives.

L’intervenant, Serge BERNARD (dont vous trouverez le texte en présentation en pièce jointe), s’appuie tout d’abord sur les publications de l’Observatoire des Inégalités pour estimer le nombre de personnes pauvres en France.

La pauvreté économique et ses conséquences

La pauvreté économique se définit par rapport au revenu médian (il y a autant de personnes qui disposent de davantage de revenus et autant qui en ont moins). Si les indicateurs utilisés varient, le nombre de 8,8 millions de personnes pauvres est généralement accepté. Une personne sur 7 est pauvre, ce serait une personne sur 5 s’il n’y avait pas de prestations et d’aides sociales. Les 2/3 des personnes pauvres vivent dans les grandes villes.

L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) est une institution gouvernementale. Se fondant sur un seuil de pauvreté moins élevé,  il détermine que sont pauvres :

  • plus du tiers des familles monoparentales,
  • plus du tiers des chômeurs,
  • un quart des moins de 30 ans et moins d’un sur dix des 65 ans et plus.

Des études ont montré que 6 % des ménages ne peuvent maintenir leur logement à bonne température et qu’un Français sur 5 n’est pas en mesure de s’offrir une alimentation saine lui permettant de faire trois repas par jour.

L’Indicateur de Pauvreté humaine dans les pays développés du  Programme des Nations unies pour le Développement combine le pourcentage de décès avant 60 ans, le taux d’illettrisme des adultes, le pourcentage de personnes disposant de moins de la moitié du revenu médian et le taux de chômeurs depuis plus de 12 mois. Il place en 2007, la France au 11ème rang du classement des 19 pays les plus riches.

Le plan pauvreté

Le Président de la République a annoncé un plan pauvreté d’un montant de 8 milliards d’euros sur 4 ans, selon 4 axes.

  • L’action pour l’enfance : faciliter l’accès aux modes de gardes des familles défavorisées ; des petits déjeuners dans les écoles des zones défavorisées et des tarifs sociaux pour les cantines.
  • Accompagnement des jeunes et des bénéficiaires de RSA vers l’emploi : développement de la Garantie Jeunes, obligation de se former jusqu’à 18 ans, accompagnement vers l’emploi des allocataires de minima sociaux.
  • Simplification du système social : aide unique pour le financement d’une mutuelle santé, mise à l’étude d’une revenu universel d’activité.
  • Logement : résorber les bidonvilles.

A la recherche d’une nouvelle vision de la pauvreté

ATD Quart Monde mène une recherche inédite avec l’université britannique d’Oxford où participent, à égalité, des personnes ayant l’expérience de la pauvreté aux côtés de professionnels et d’universitaires. L’objectif : promouvoir des nouvelles catégories d’analyse de la pauvreté, moins technocratiques, davantage nourries par la vie des personnes qui en souffrent, et faire avancer la pensée globale sur la nature et la mesure des dimensions de la pauvreté. En effet, celle-ci est souvent définie sans consulter les premiers concernés et mesurée selon des critères strictement monétaires.

Le scandale de la pauvreté

La pauvreté dans les pays riches est un scandale au sens de « fait qui heurte la conscience, le bon sens, la morale, suscite l’émotion, la révolte ». Les mécanismes politiques et économiques qui conduisent à de profondes inégalités sont nombreux.

 

Qu’est-ce qu’être pauvre aujourd’hui en France ?

Café citoyen du Cercle Condorcet de la Vienne au Café des Arts à Poitiers, le jeudi 17 janvier de 19 h à 21 h

Les différentes dimensions de la pauvreté, ses causes et conséquences ?

Du secours aux pauvres d’autrefois au prochain plan de lutte contre la pauvreté, faut -il redéfinir des critères ? comment lutter et agir efficacement pour réduire la pauvreté ?

Introduction de Serge BERNARD, retraité du secteur médico-social, sociologue, chercheur en géographie sociale

Rencontre avec des Gilets jaunes

Cinq membres du Cercle Condorcet sont allés à la rencontre des Gilets jaunes du rond-point de Mignaloux-Beauvoir le samedi 15 décembre. Un article de La Nouvelle République avait souligné leur caractère non- violent (et le choix de ne pas accepter de boissons alcoolisées).

Après un temps d’hésitation de part et d’autre, nous avons pu échanger longuement avec quelques personnes parmi lesquelles deux nous ont paru être des responsables. Le premier était pris par le déplacement de la cabane installée sur le rond-point pour des raisons de sécurité. Le second, que nous avons vu plus tard, a été intéressé par notre approche du débat citoyen (le respect des opinions, l’intervention éventuelle de juristes… ).

Il est notable que personne ne nous a interpellés sur le fait que nous ne portions pas de gilet jaune. Ils nous ont dit avoir reçu beaucoup de témoignages de soutien (y compris matériels) et des visites, en particulier celle des maires de Poitiers et de Mignaloux. Ils sont conscients de l’utilité d’aller maintenant à la rencontre de la population, de personnes qui ne sont pas Gilets jaunes.

La conclusion de notre discussion a été qu’ils vont se concerter et nous rappeler, le cas échéant, pour envisager l’organisation d’un débat citoyen en commun. Nous avons, comme avec tous nos partenaires potentiels, indiqué que nous ne tenons jamais pour un échec que nos contacts de débouchent pas sur une réalisation immédiate.

Café citoyen : que devient le couple au 21ème siècle ?

au Café des Arts, 5 place du Général de Gaulle à Poitiers, le jeudi 18 octobre de 19 h à 21 h.

Comment se rencontre-t-on à l’ère du numérique ?

Comment s’organise le partage du travail domestique au sein du couple ?

Qu’est-ce qui préside à consolider les liens dans le couple, à le rendre durable ? Ou au contraire, qu’est-ce qui peut conduire à la séparation ?

Introduction de Jean-Dilip Sen Gupta, enseignant en Sciences économiques et sociales